Le Comité international olympique (CIO) épingle 31 tricheurs, des Jeux Olympiques de Pekin-2008. De nouveaux tests anti-dopage sur plusieurs échantillons prélevés durant ces JO ont mis en lumière des cas de dopage dans six sports. Les athlètes dont le test s’est révélé positif ne pourront prendre part aux prochains JO de Rio de Janeiro (5 au 21 aout).
Ce sont en tout 454 échantillons sélectionnés lors des JO de Beijing 2008 qui ont fait l’objet de ce nouveau test à la demande du CIO. «Ces nouvelles analyses font suite au travail effectué par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) et les Fédérations Internationales, indique le communique de presse. Elles portent sur des athlètes qui pourraient éventuellement concourir aux Jeux Olympiques de Rio 2016 et ont été effectuées à l’aide des méthodes scientifiques les plus récentes.»
Outre les échantillons de Beijing, le CIO étend ses enquêtes sur les Jeux d’été de Londres-2012 (250 analyses en cours). « Le but est d’empêcher tous les tricheurs de venir aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro », poursuit le communiqué. Les enquêtes étant encours, le Comité international olympique n’a divulgué aucune identité de ces 31 athlètes, issus de 12 pays, dont le test anti-dopage a été positif. Les pays concernés seront informés et devront retirer les noms des athlètes fautifs, encore en activités, parmi ceux qui seront aux JO de Rio-2016.
« Toutes ces mesures portent un coup puissant aux tricheurs, que nous n’allons pas laisser gagner. Elles montrent une fois de plus que les dopés n’ont nul endroit où se cacher », a commenté le président du CIO Thomas Bach qui souhaite « que la magie des Jeux [propres] puisse opérer à Rio de Janeiro. »
Ben KADE