Depuis le 1er novembre, le Ghana a officiellement lancé sa 5G. L’entreprise Next Gen Infraco (NGIC) mise sur pied quelques mois plus tôt se chargera du déploiement de cette technologie dans le pays. Avec la 5G, le pays de Nana Akufo-Addo espère accélérer l’inclusion numérique et l’innovation technologique.
Le Ghana entre dans l’ère de la 5G avec des projets plein la tête. Le pays veut décupler son potentiel d’innovation, à travers une accessibilité d’internet haut débit partout sur son territoire. Pour le président du Ghana Nana Akufo-Addo, le lancement de la 5G vise une transformation numérique qui « donne du pouvoir à chaque citoyen, crée des emplois, stimule la croissance économique et favorise la compétitivité mondiale.»
Le Ghana veut compter sur la 5G pour mener explorer les potentialités de l’intelligence artificielle, l’internet des objets (IoT). Son défi est d’apporter la connectivité et l’innovation dans les centres urbains comme dans les communautés rurales, a souligné le président Akufo-Addo.
Les grandes villes : Accra, Kumasi et Takoradi seront les premières à expérimenter la 5G. Mais les autorités ghanéennes prévoient un déploiement rapide dans l’ensemble du pays. De même, ils ont prévu, à travers la NGCI et ses partenaires, rendre disponible et accessible les terminaux compatibles 4G/5G.
Ce faisant, le Ghana souhaite accélérer sa transformation digitale, tout en créant un environnement concurrentiel sain pour les acteurs du secteur. C’est pourquoi le déploiement de la 5G n’a pas été soumis à un appel d’offres de licence. La NGCI créée par un rapprochement public-privé se charge de déployer les infrastructures, promouvant ainsi la mutualisation.