La Grèce est presque arrivée au bout de sa combativité face à l’austérité que voulait lui imposer la zone Euro. Un accord unanime de la zone euro ouvre la voix à la négociation d’un troisième programme d’aide. François Hollande, le président français, l’un des défenseurs du maintien de la Grèce dans l’Europe a salué le fruit d’une collaboration franco-allemande.
Alexis Tsipras aura réussi. Il a décroché pour la Grèce la possibilité d’un troisième programme d’aide. Après 17 heures de négociation de dimanche à lundi, la zone Euro trouve un accord unanime pour négocier un 3è programme d’aide aux grecques. Pour François Hollande le président français qui s’est aussi battu pour le maintien de la Grèce dans l’Europe, « il s’agit de donner à la Grèce l’espoir d’un développement, de croissance et de compétitivité ».
Permettre à la Grèce de rester dans la zone euro, c’était aussi pour l’Europe, la nécessité de relever le défi d’une crise en son sein. Cet accord sauve la Grèce et conserve l’intégrité de la zone euro.
Si Alexis Tsipras a su tenir jusqu’au bout, il devra tout de même opérer des réformes importantes pour permettre à la Grèce de redécoller. Le parlement grecque doit aussi valider le nouveau texte proposé par l’Europe.
Avant mercredi, le gouvernement Tsipras s’attaquera aussi donc à la TVA, … Il avait eu déjà l’accord de son parlement vendredi pour négocier un nouvel accord. Reste que le parlement européen entérine le nouveau programme d’aide. D’autres pays devront aussi faire passer le texte devant leurs parlements nationaux.
