La République centrafricaine se confie à une mère. Catherine Samba-Panza est élue présidente de la transition. La mère de trois enfants aura pour lourde mission de réunifier un pays déchiqueté par une crise politique.

A peine élue, la maire de Bangui peut compter sur la communauté internationale. L’Union Européenne annonce l’envoie de 500 soldats en renfort à Bangui.

Sur place, cette élection est plutôt bien accueillie, par presque tous les acteurs.  Dans les rangs des milices Séléka ou anti-balaka, la nouvelle présidente a bonne presse. Elle a, aussitôt après son élection, appelé les protagonistes à déposer les armes.

A 59 ans, celle qui succède à Michel Djotodia devra puiser dans ses compétences de femme d’Assurance pour amener les centrafricains au dialogue. Avec cette nomination, c’est tout un pays qui veut croire à la crise politique qui détruit le pays.