Un client visitant une boutique de guirlande au grand marché de Lomé
Un client visitant une boutique de guirlandes au grand marché de Lomé

Dans 15 jours, ce sera la fête de Noël. Cette fête dite ‘’fête des enfants’’ met en avant des articles pour enfant sur les marchés. Les gadgets de décorations ; les jouets et habits pour enfants ont déjà envahi les étalages. Avec ce vent d’harmattan qui annonce la fin d’année, ces articles rappellent que le ‘’Père Noël’’ peut déjà bien commencer à remplir sa besace.

Il ne reste que deux semaines pour la fête de Noël, celle des ‘’enfants’’ ou de la nativité. Peu importe les noms, les touts petits sont déjà dans leurs états. Le « Jingle bells » résonne depuis et ils le savent, le 25 décembre est proche.

Le père Noël, lui, doit d’ores et déjà faire ses courses. Guirlandes, jouets, habits, souliers, chapeaux, lunettes… rien ne peut manquer dans sa besace. Les commerçants le savent aussi. Sur leurs étalages, tous ces articles sont aux premiers rayons. Les marchés ont donc pris les allures de Noël. Les parents eux, les ‘’pères Noël’’ ne peuvent plus les ignorer.

Une exposition de gadgets de Noël
Une exposition de gadgets de Noël

Au grand marché de Lomé, la capitale Togolaise, Abide Bokobana est revendeuse de divers articles demandés en cette période. Elle s’approvisionne chez les grossistes et revend en détail« Il n’y a pas de vente », dit-elle, l’air un peu inquiet, à quelques jours de la nativité« Nos clients n’arrivent pas à acheter nos articles. Ils disent que tout est chère», renchérit-elle.

Du côté des clients, le constat reste le même. Venue au marché pour se procurer des jouets pour ses enfants, Dela Hamlete retourne à la maison le sac à moitié vide. «J’ai prévu acheter des jouets pour mes enfants, un arbre de Noël, et des boules pour la décoration», nous signifie-t-elle, avant d’ajouter « mais je n’ai pas pu tout acheter à cause des prix élevés».

NOEL 3
Des commençantes devant leurs étalages de gadgets de Noël au grand marché de Lomé

Pour Ahmid Omar, grossiste au grand marché de Lomé et bien d’autres que nous avons rencontrés, les articles sont chers depuis les maisons de commandes. «Nous ne pouvons pas vendre moins chère que les prix que nous avons fixé», soutient Omar, « au un risque de subir des pertes », conclut-il.

Pour la naissance du Christ, il vaut mieux espérer, garder sa foi. « Pour ma part, nous raconte Wassiou Salami, marchand des objets de décorations, les clients viennent et achètent à petit coup. Je ne me plains pas trop de la vente, mais je suis confiant que tout ira bien».

Serge TASTOME