La chancelière allemande Angela Merkel ne briguera pas un nouveau mandat. Elle a annoncé sa décision ce 29 octobre 2018 devant la Presse. A en croire Radio France internationale qui cite Reuters et l’AFP, Angela Merkel s’est décidé avant les vacances parlementaires de l’été. Une annonce faite à la veille du sommet du G20 qui voit atterrir en Allemagne plusieurs chefs d’Etat.
Pour la chancelière allemande, c’est sans nul doute la fin d’une carrière politique quelque peu agité ces derniers mois. La coalition qu’elle dirige n’a de cesse de subir des revers électoraux. « Je crois que nous avons besoin de tourner la page », a déclaré Angela Merkel aux commandes de la chancellerie allemande depuis 2005.
Lundi, devant les médias, elle a aussi annoncé qu’elle quitterait la tête de son parti en décembre prochain. Angela Merkel aura brigué quatre mandats à la chancellerie et passé 18 ans à la tête du parti de centre droit, le GDU –Union démocrate-chrétienne-. La « mère Teresa », du fait de sa politique migratoire, avec l’accueille d’environ 900 mille migrants n’est-t-elle pas victime de sa générosité ? Depuis la crise migratoire de 2015, Angela Merkel a été l’objet de toutes les attaques, même de son camp et de l’extrême droite. Elle dégringole dès lors des sondages.
Une position encore empirée par les vagues d’attentats et d’agressions sexuelles commises par des demandeurs d’asile, début 2016. Conséquence immédiates, aux élections de janvier 2016, Angela Merkel s’en sort avec son plus faible score depuis 2015 à la tête de son parti ; 85,5% des voix. Et sa descente aux enfers continue avec les législatives de 2017 où elle est réélu avec 32,9% des suffrages ; ce qui n’est arrivé à sa famille politique depuis 1949, soulignait le figaro.fr à l’époque. Si cette réalité a contraint la chancelière a temporisé sa politique migratoire, les alliés de la chancelière en payeront les prix lors d’élections régionales. Y compris son propre parti, le CDU !
C’est à la suite de ses défaites enchaînées que la chancelière allemande, Angela Merkel « tire les conséquences » et annonce la fin de sa carrière politique, à la fin de son mandat actuel.
Carlos Tobias