Au micro, Cina Lawson, ministre des Postes et de l'Economie numérique
Au micro, Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie numérique

Qu’apporte la loi sur les transactions électroniques à l’écosystème numérique ? La question est au cœur d’une rencontre de formation de cinq jours à l’endroit des professionnels et du public. Deux ateliers simultanés sont ouvert lundi à Lomé afin d’expliquer cette loi votée par le parlement depuis juin 2017. A Lomé, c’est le cabinet Industrie Hoche qui entretiendra les professionnels sur le sujet.

La ministre des Postes et de l’Economie numérique a donné le ton à cette campagne de vulgarisation. Une initiative autour de laquelle se regroupent, aux côtés de ce ministère, le ministère du commerce ; l’AR&P et le centre des formalités des entreprises (CFE). L’idée de cette formation est de mettre les acteurs du secteur du numériques, des télécoms, des technologies dans leur ensemble au cœur de la transformation digitale que souhaite le Togo.

« La loi sur les transactions électroniques a pour objet d’aider au développement du commerce électronique, de la signature électronique et de toutes les transactions qui ont lieu en ligne », a résumé en succinct la ministre Cina Lawson des Postes et de l’Economie numérique. Cette disposition légale doit être un accélérateur de la dématérialisation des divers domaines au Togo. En matière d’e-commerce, c’est une loi qui protège les consommateurs en  définissant clairement le rôle des différents acteurs. Elle tient compte des enjeux liés aux innovations technologiques en fixant par exemple le cadre réglementaire de l’usage des données à caractère personnel. « L’enjeu capital de cette loi, c’est la dématérialisation des services administratifs,  c’est la dématérialisation d’un certain nombre de procédures et de formalités que l’Etat va pouvoir mettre en œuvre à partir de cet arsenal légal et réglementaire », a ajouté Cina Lawson.

Pour le formateur, Me. Patrick Amouzou du cabinet Industrie Hoche, il s’agit de créer un cadre de confiance. En insistant sur l’impact que tout arsenal juridique peut avoir sur l’écosystème du numérique, Me. Amouzou va insister sur « l’idée de faire de la loi et son décret, un moteur de croissance ; un arsenal qui a vocation à permettre le développement du digital dans le pays ».