Le gouvernement togolais a convoqué le corps électoral pour le 15 avril prochain. Au lendemain de cette annonce, condamnation en cascade dans le rang de l’opposition. Elle accuse le gouvernement d’opérer un ‘’ passage en force’’ et exige un audit du fichier électoral avant la convocation du corps électoral.
Dans un communiqué rendu public mercredi, le parti d’Albert Olympio, le parti des togolais accuse le gouvernement togolais de faire fi des préoccupations de la classe politique, de la société civile et des institutions internationale, en convoquant le corps électoral pour le 15 avril 2015. Le parti se dit « consterné » et parle de « provocation dans un climat sociopolitique au bord de l’explosion ».
Au Nouvel engagement togolais (NET), même son de cloche presque. Le parti de Gerry Taama « prend acte de la date fixée » mais évoque une « vive inquiétude ». le NET évoque lui aussi le débat sur le fichier électoral, les réformes. « Nous en appelons au gouvernement qui ne devrait pas tenter de passer en force pour organiser ce scrutin », publie le parti dans un communiqué.
Déjà ce mercredi matin, le CAR, Comité d’Action pour le Renouveau de Me. Dodji Apévon dénonçait « un coup de force électoral ».
Mercredi soir, la Commission électorale nationale indépendante a invité les candidats à déposer leurs candidatures. Les dossiers sont à retirer au siège de l’institution dès ce 25 février et devront y être retournés au plus tard le 28 février à minuit.