Françis Ekon, Président de la CPP (archive)
Françis Ekon, Président de la CPP (archive)

Françis Ekon, président de la convergence patriotique panafricaine (CPP) était l’invité, ce dimanche, de l’émission 7sur7 sur la tv7, une chaine privée du Togo. Le leader politique a réaffirmé la logique de son parti, celle de lutter contre les discours démagogiques et de se battre pour une égalité sociale. Pour lui, son parti soutiendra le meilleur programme politique lors de la prochaine présidentielle.

« L’élection présidentielle, il faut y aller ». C’est la position clairement exprimée de la CPP, Convergence Patriotique Panafricaine, dimanche sur la TV7. Françis Ekon, le président du parti était l’invité de l’émission 7sur7 pour analyser l’actualité sociopolitique du Togo.

Selon le président du parti, la CPP n’est pas prête pour prendre le pouvoir. Elle se dit disposée à soutenir le meilleur programme à la prochaine présidentielle, qu’il soit d’UNIR, de l’ANC ou de la coalition Arc-en-ciel. La CPP n’est pas adepte des boycottes à tout va, a martelé son président sur le plateau. Pour lui, « cent partis politiques pour le Togo, c’est une blague ». Françis Ekon souhaiterait qu’un jour le Togo ne compte que deux ou trois partis politiques au plus pour que « la démocratie devienne un projet d’Etat, pour que les partis soient suffisamment financés ». Le numéro 1 de la CPP regrette qu’ « il n’y a que de la blague dans nos histoires ».

Et pour cause, le Togo est au-dessus de ce qui le divise actuellement. « Ce qui nous divise, c’est aléatoire ». Le tribalisme, la lutte contre la violence, le terrorisme, l’inégale répartition des biens du pays… ce sont là les ennemis communs contre lesquels la CPP appelle à lutter. Françis Ekon a fait allusion au front social en ébullition et demande aux gouvernants d’éviter que la situation ne s’explose. Le problème du Togo n’est pas une affaire d’homme mais de structure, soutiendra-t-il pour répondre à ceux qui demanderaient une démission de l’actuel gouvernement.

« La CPP reste une partie qui tient à la pédagogie pour former les jeunes à se prendre en charge et à diriger demain. C’est pourquoi nous ne pouvons pas être populistes », a déclaré Françis Ekon.

Ben SOULEYMAN