L’affaire défraie la chronique depuis plusieurs jours. Jeudi, le ministère de la Culture s’y est impliqué pour faire revenir le calme. Un ‘’incident malheureux’’ a créé un coup de froid entre le staff de l’artiste Santrinos et l’association des techniciens des radios du Togo (ATRT).
Santrinos et l’Association des techniciens radios du Togo font la paix ! L’ATRT avait appelé à la suspension des chansons de l’artiste. L’ATRT l’accusait ; lui et son staff de n’avoir pas réagi à des propos « insultants » formulés à l’endroit des animateurs radio et télé par des individus que l’association estimait être au service de l’artiste. Cet appel au boycott de l’artiste a rapidement fait le tour du web avec sa vague de réactions. L’équipe de Santrinos a alors fait elle aussi une sortie par communiqué. L’incident allait visiblement prendre d’autres tournures.
La démarche du ministère du Docteur Lamadoukou avait pour but de calmer la situation. Le ministre de la Culture et du Tourisme a donc amené les deux parties à discuter et à se vider les uns et les autres de ce qu’ils se reprochaient mutuellement. Aux côtés du ministère pour cette médiation, il y avait la fédération togolaise de la musique et l’union des radios et télévisions du Togo.
« Au terme de cette rencontre, (…) il a été fait table rase de cet incident malheureux et malencontreux regretté et déploré par tous, ainsi que les polémiques inutiles engendrées. Ils se sont engagés à recourir en premier lieu au dialogue et à affermir davantage leurs rapports par des projets communs », a communiqué le ministère à la sortie des discussions.
Si la brouille entre artistes et acteurs des médias n’est pas à sa première fois, il faut souligner que c’est la première fois que le ministère de la Culture a débloqué aussi rapidement une telle situation. Les Togolais ont gardé de tristes souvenirs des conséquences de situations similaires.
Santrinos est l’un des artistes togolais actuellement en vogue. Ses mélodies tournent en boucle sur les médias et les réseaux sociaux. Un succès soutenu en bonne partie par les médias, salués et encouragés par le ministre de la Culture.
Justin AMEDE
.){kind=link}