Le forum sur la loi sur la croissance et les possibilités en Afrique AGOA s’est refermé jeudi à Lomé. Une quarantaine de pays réunis à Lomé ont exploré les possibilités d’exporter vers le continent africain, sans frais de douane. L’idée était aussi de consolider le partenariat économique direct avec les USA à travers les exportations.
Comme pour le pays d’accueil, le Togo qui ne bénéficie pas encore pleinement de la loi AGOA, les délégations venues à Lomé avaient à cœur de profiter pleinement de cette loi. Le Togo peut de son côté compter sur son textile par exemple et un dialogue avec les Etats-Unis. Chaque pays éligible devra identifier ses capacités et les produits demandés afin de répondre aux exigences du marché américain.
La majorité des sessions tenues se sont tenues à huis clos. Mais on pouvait entendre dans les couloirs les doléances des pays éligibles pour plus d’accompagnement des Etats-Unis. Pour ces pays, le défi reste le respect des normes, de la qualité et aussi de la quantité.
Pour sa part, le Togo espère mieux se vendre aux Etats-Unis. Son ambassadeur près des Etats-Unis a annoncé des foires Togo dès son retour. Frederic Edem Hegbe compte déjà repartir avec des échantillons de produits qui pourraient intéresser le marché américain. David Gilmour, le diplomate américain au Togo pense que « c’est ça la clé, pour que les pays comme le Togo qui ne profitent pas pleinement de l’AGOA puissent en profiter ».
Ben Souleyman