Photo de famille à l'ouverture de la conférence ce Mardi à Lomé
Photo de famille à l’ouverture de la conférence ce Mardi à Lomé

Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) est en fin de mission au Togo. Après neuf ans d’activité, le bureau HCDH-Togo fait son bilan. Une conférence a réuni ce mardi 23 juin 2015 à Lomé les acteurs de la vie sociopolitique pour discuter du chemin parcouru et des perspectives en matière du respect des Droits de l’Homme au Togo.

Neuf années d’exercice, quatre élections accompagnées de près… et une conclusion : le Togo a fait des pas non-négligeables en matière de respect des Droits de l’Homme. C’est ce bilan que le HCDH soumettra au gouvernement, après débat et échange avec plusieurs acteurs et observateurs de la vie sociopolitique au Togo lors de la conférence organisée dans le cadre de la clôture des activités du bureau HCDH-Togo ce mardi à Lomé.

C’est aux lendemains de graves atteintes aux Droits de l’Homme, après la présidentielle de 2005 que les Nations Unies ont décidé de l’ouverture de ce bureau au Togo. Depuis lors, des mécanismes ont été mises en place, aux côtés des autorités togolaises afin d’améliorer la situation relative aux atteintes aux Droits de l’Homme. Plaidoyers, sensibilisation, contribution à l’adoption de textes et lois promouvant le respect des Droits de l’Homme, formations… le HCDH-Togo, après neuf ans a pu apporter au Togo l’expertise nécessaire pour lui permettre d’évoluer, pour peu qu’il y ait la volonté nécessaire de poursuivre dans ce sens. Le bureau du Togo cite en terme de bilan, les quatre dernières élections, législatives et présidentielles organisées dans des conditions plus acceptables et dépouillées de toutes violations des Droits de l’Homme ; la contribution à l’amélioration de la vie en milieu carcérale, le respect des Droits de la femme et des enfants, pour ne citer que ces points.

Pour Olatokunbo Ige, Représentante du HCDH-Togo, « c’est un bon bilan ». Mais à la conférence de clôture des activités de sn bureau, elle précisera que ce départ a été décidé, non pas parce que le Togo en a fini avec les violations des Droits de l’Homme, mais parce que d’autres pays où la situation reste plus préoccupante ont besoin des services du HCDH.