Si le football est le sport roi, en Côte d’Ivoire, l’humour aussi l’est ! A tel point que même après la défaite des Eléphants ce jeudi à la CAN, la majorité des ivoiriens se sont adonnés à leur sport national favori, l’autodérision à travers plusieurs jeux d’humour…
La Côte d’Ivoire, c’est le pays des ‘’immatures’’ où l’humour ne connaît ni âge, ni circonstances. Ailleurs, après la défaite de l’équipe nationale de football et pays d’accueil e la CAN, on aurait pu assister à des incidents, depuis même le terrain. Surtout que les penaltys laissent un goût amer que les amoureux du football digèrent difficilement. Mais en Côte d’Ivoire, ni l’entraîneur, l’arbitre, ni les adversaires célébrant leur victoire sur penalty ne seront inquiétés.
Les ivoiriens, dès la sortie du stade, ont démontré une fois encore leur particularité et leur capacité à rire de tout. Sur les réseaux sociaux, on a vu des supporters en joie, fredonnant un air : « on n’a pas gagné mais on s’en fou… sur fond de footing » De la tête de leur groupe à l’issue de la première journée à la troisième place après la deuxième journée, la Côte d’Ivoire ne s’est donc pas interdite de continuer à vivre, même si elle aurait aimé tenir sa qualification dès cette deuxième journée.
L’immaturité ivoirienne ne connaît pas d’âge, ni de statut social, disions-nous. L’un des grands ambassadeurs de cette CAN 2023, l’artiste-chanteur A’salfo de Magic Système s’est lui aussi prêté au jeu du fair-play. C’est à son groupe qu’est revenu l’honneur de composer et d’interpréter l’hymne de la CAN avec d’autres artistes du continent. Dans son immaturité, le leader de Magic Système a averti sur sa page Facebook que la voix de la nigériane Yémi Aladé pourrait disparaître dans l’hymne !
Pays d’accueil de la 34ème CAN, la Côte d’Ivoire démontre là qu’il s’agit avant tout d’un jeu de l’hospitalité. De quoi avoir un petit pincement de cœur pour ce peuple si joyeux. Vivement que les Eléphants retrouvent leur prestige à la 3ème journée.
Carlos Tobias
