Agriculture
Noël Bataka, ministre de l'agriculture

Fort d’une population essentiellement agricole à 40%, le Togo s’est lancé comme défi d’en faire un secteur porteur de croissance. Ces quinze dernières années, les mécanismes agricoles se multiplient pour une agriculture professionnelle. Le projet d’aménagement des terres agricoles dans la zone de Mission Tové (PARTAM) est l’un de ces mécanismes.

Lancé en 2014, le PARTAM ambitionne de porter la production du riz à 5500 tonnes. Le projet a bénéficié de financements conséquents en deux phases. La première, 5 milliards 375 millions de FCFA, et la seconde, 9 milliards 759 millions. En se dotant des moyens pour son ambition, les résultats ne sont plus à démontrer.

Ainsi donc, pour la première phase d’exécution, les terres agricoles ont été irriguées et des réaménages de bas-fonds effectués pour un meilleur rendement. Précisément, ce sont 360 hectares ont été irriguées et six (6) aires de séchages construits au profit des producteurs. Ces derniers ont aussi bénéficié de mini adduction d’eau potable. Ceci, sans oublier l’électrification des zones facilitant ainsi l’utilisation de matériels comme les motoculteurs (15), les vanneuses (10) et les décortiqueuses (8). Des matériels mis à la disposition par ledit projet.

La liste des réalisations du PARTAM est longue. On peut y ajouter les pistes construites, les programmes de formation et d’alphabétisation dans la zone. Et pour couronner le tout, des projets de production agricole des riziculteurs sont financés à partir d’un crédit spécial de 447 millions de FCFA domicilié chez FUCEC-Togo.

Les résultats de la première phase de ce projet sont éloquents. Ils permettent de soutenir que les objectifs fixés pourront être atteints à savoir la réduction de la pauvreté dans la zone Mission Tové, grenier du riz made in Togo. D’autant plus qu’une autre enveloppe de 75 millions FCFA est destinée aux activités génératrices de revenus dans la zone. Ce, uniquement avec la phase 1 du projet !

Dans un prochain numéro, nous reviendrons sur les résultats obtenus grâce au deuxième financement dont le montant s’élève à 9 milliards 759 millions.

Ben Souleyman