La gent féminine togolaise est de plus en plus au cœur des actions menées par le gouvernement. On le constate d’ailleurs à travers la nomination de nombreuses femmes à des postes décisionnels et stratégiques. C’est le cas de Yawa Tségan et Victoire Dogbé, respectivement présidente de l’Assemblée nationale et cheffe du gouvernement. Dans l’histoire du pays, aucune femme n’avait occupé ces postes auparavant.
Des 33 portefeuilles ministériels que compte le gouvernement, les femmes en occupent une dizaine. Le 9 novembre dernier, la liste gouvernementale a été complétée par une nouvelle femme au poste de la promotion des investissements.
Le pays promeut ainsi le leadership féminin. En effet, il ne s’agira plus seulement d’offrir aux femmes des moyens financiers pour les accompagner dans l’exercice de leurs activités génératrices de revenus. Il sera également question d’accroître l’émancipation de la femme togolaise en particulier.
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Pour ce faire, le pays œuvre pour garantir aux femmes la liberté d’expression, la participation aux débats politiques et leur implication dans la gestion publique. Une attention particulière est également portée sur leur bien-être physique.
À l’horizon 2025, les autorités envisagent la construction des centres de santé mère-enfant sur le territoire et de doubler le nombre d’accoucheuses auxiliaires d’Etat. En plus des vaccins contre l’hépatite B et le cancer du col de l’utérus, les césariennes et la prise en charge des femmes enceintes dans le pays seront totalement gratuits. La césarienne, rappelons-le, est déjà subventionnée à 98 % par l’Etat.
