L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) a célébrée l’édition 2014 de la Journée mondiale de liberté de la presse ce mardi 6 mai 2014 à Lomé. L’occasion était donnée aux organisations de presse de faire une pause pour fait le bilan de la situation de la presse au Togo…
« Beaucoup reste à faire », Patricia Adjissékou, SG UJIT
La maison de la presse à Lomé a servi de cadre à une rencontre de l’UJIT ce mardi, pour la célébration de la Journée mondiale de la presse commémorée le 3 mai dernier. L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), a célébrée les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse et s’est souvenue des journalistes tués dans leur devoir d’informer et de former l’opinion. Cette célébration était placée sous le thème : « La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015 », thème retenu au niveau mondial.
En termes de bilan de la presse togolaise pour l’année 2013, si le Togo peut se réjouir d’avoir progressé de 7 places, selon Reporters Sans Frontières, lors de la publication de son classement mondial de l’année 2014 sur la liberté de la presse, beaucoup reste à faire. Pour Particia Adjissekou, la Secrétaire Générale de l’UJIT, il n’est pas question de se réjouir de ce classement. La nouvelle responsable de l’UJIT espère poursuivre les efforts de ses prédécesseurs pour une presse plurielle et professionnelle au Togo.
Dans son bilan, l’Observatoire Togolais des Medias(OTM), relève plusieurs dysfonctionnements. A l’égard des professionnels de médias et des institutions et organisations dirigeantes. Du 03 mai 2013 à ce jour, « les relations entre le ministère de tutelle et la presse privée ont évolué en crescendo, avec la fermeture de certains médias », a indiqué Augustin Sizing, Président du Tribunal des pairs. L’OTM retiendra aussi que le paysage médiatique s’agrandit toujours avec la création de nouveaux organes de presse.
L’OTM a appelé au respect du code d’étique, de déontologie et des textes en vigueur dans le cadre de l’exercice de leur métier, l’équilibre dans le traitement des informations lors des débats, séparer les faits des commentaires.