Des aspirants instructeurs en sûreté aéroportuaire ont reçu mercredi, leurs attestations à l’issue d’une semaine de formation à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC-Togo). Cette formation leur permet de pouvoir à leur tour devenir instructeur en sûreté.
Fidèle à son engagement de faire de l’aéroport Gnassingbé Eyadema de Lomé une plateforme sûre, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Togo mise sur la formation continue de ses agents et de tous les intervenants sur la plate forme. Une vingtaine d’aspirants instructeurs en sûreté aéroportuaire, de différentes agences vient de boucler une semaine de formation sanctionnée par des attestations.
Au terme de leur évaluation, les instructeurs certifiés ont été jugés « aptes à transmettre à d’autres stagiaires, les notions nécessaires en sûreté aéroportuaire ». Selon les formateurs, « la sûreté, c’est la protection de l’aviation civile contre les actes d’intervention illicites et cette protection passe par trois axes : les moyens humains, les moyens matériels et les moyens légaux ». Ils préciseront aussi que ces récipiendaires ont été déclarés aptes car, il s’est avéré qu’ils disposent de compétences en matière de sûreté aéroportuaire ; avec la possibilité de transmettre, de communiquer efficacement à leurs stagiaires .
« Après cette étape, ils peuvent transmettre des connaissances en sûreté », s’est félicité le colonel Gnama Latta, Directeur Général de l’ANAC-Togo; avant d’ajouter: « certains s’arrêtent à ce niveau, mais nous, nous nous inscrivons dans la formation continue ». Ce choix s’inscrit dans les recommandations de l’OACI qui, selon le colonel Latta, prône le maintien des compétences ; « c’est l’un des points sur lesquels on est audité », ajoute-t-il. Il s’est réjoui que ces aspirants soient en mesure de devenir des formateurs et a rappelé que les formations seront toujours renouvelées.
L’ANAC a déjà fait du Togo, l’ un des meilleurs élèves de l’OACI. L’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé est en rénovation, avec une nouvelle aérogare… Autant de résultats à l’actif de l’ANAC qui sait bien traduire les directives du gouvernement Togolais, avec la clairvoyance d’un directeur général, lui-même pilote de ligne que certains qualifient de l’un des meilleurs de sa génération.