Liberté d’expression

Lancé en 2023, le projet de promotion de la liberté d’expression et des médias, et de la protection des défenseurs des droits de l’homme au Togo a enregistré des résultats positifs. Le constat est fait lors du lancement de l’an 2 du projet par les promoteurs et les bénéficiaires à Lomé ce 5 mars. De quoi lancer de nouveaux programmes du projet pour renforcer les acquis et impacter davantage.

Ces résultats, entre autres le développement d’une application de monitoring des violences sur les journalistes et sur les défenseurs des droits de l’homme ; une autre application du monitoring des questions du genre dans les médias, d’un site web, ont été salués par le ministère de la communication représenté par le directeur de cabinet, Franck Missité. Ce dernier a invité les bénéficiaires à continuer avec le même sérieux afin de contribuer à la consolidation de la liberté d’expression et des médias au Togo.

Le projet financé par l’Union européenne est piloté par l’Institut Panos en Afrique de l’Ouest, l’Observatoire togolais des médias (OTM) et le Réseau Inter-Africain des Femmes, Médias, Genre et Développement (FAMEDEV). Plusieurs activités ont marqué la première année du projet dont des études, des conférences et des formations.

Pour la deuxième année, le projet « Promouvoir la liberté d’expression et des médias, et protéger les défenseurs des droits de l’homme au Togo » va impliquer davantage les bénéficiaires dans sa mise en œuvre.

Neuf (9) microprojets financés

Liberté d’expression

Des organisations et entreprises de médias et des organisations de défense des droits de l’homme bénéficient de micro financements pour développer et exécuter par elles-mêmes des initiatives dans la droite ligne des objectifs du projet. Ces organisations ont reçu leurs subventions lors d’une cérémonie symbolique.

Ces mini projets portent sur diverses thématiques comme la législation du journalisme numérique, la sécurité numérique des médias et des ODDH, l’accès à l’information, le data journalisme, la sensibilisation sur les droits de l’homme à travers des radios communautaires. Ces projets d’une valeur cumulée de près de 50 millions de francs CFA devront permettre d’impacter davantage les cibles, ont expliqué les partenaires du projet.

Liberté d’expression

Fabrice Pétchézi, président de l’OTM s’est félicité de « l’appropriation du projet par les organisations bénéficiaires, un élément capital pour l’atteinte des objectifs », avant de les inviter à faire preuve du même engagement pour le succès du projet.  Pour sa part, le Directeur général de l’IPAO, Abdoulaye Ndiaye a reprécisé que les micro financements « donnent l’occasion d’impliquer directement les bénéficiaires en tant que acteurs de mise en œuvre, ce qui permettra aux bénéficiaires de s’enrichir d’expériences et de pouvoir répondre aux problématiques auxquelles ils font face avec plus de sensibilité et une approche originale. » Selon la représentante de l’ambassadeur de l’Union Européenne au lancement de l’an 2 du projet, Anne CHarlotte, « la liberté d’opinion et d’expression sont des défis fondamentaux qui constituent un fondement essentiel pour l’Etat de droit. » Elle a espéré voir les microprojets  profiter aux cibles identifiés.

Liberté d’expression

L’Africaine des services médias et communication (ASMECOM), la société éditrice du journal www.full-news.tg fait partie des bénéficiaires des subventions. Notre entreprise va mettre en œuvre le projet de « Formation et de sensibilisation des journalistes sur la sécurité numérique et sur le cadre réglementaire du journalisme 2.0 au Togo ».

Carlos Tobias