
Au Togo, la destruction des infrastructures routière sera désormais sanctionnée. Un décret pris en conseil des ministres à la mi- semaine en précise les modalités. Le gouvernement togolais dit vouloir protéger le patrimoine routier et les équipements connexes. Le texte adopté en conseil des ministres doit permettre de pérenniser les infrastructures réalisées ces dix dernières années dans le cadre des grands travaux.
Le constat, c’est que les infrastructures routières subissent, selon le gouvernement, des destructions volontaires ou involontaires. Le projet portant protection du patrimoine routier national est un arsenal pour réduire le nombre des dégradations causées par les usagers et surtout leurs impacts sur le budget de l’Etat. Désormais, toute dégradation des infrastructures routières, qu’elles soient volontaires ou non doit être réparée par l’usager qui en est la cause. Ainsi, sont considérées comme infractions, le dépassement du poids total autorisé en charge ; le refus de conduire le véhicule à la pesée ; la destruction physique du patrimoine routier ; le refus de procéder au contrôle technique du véhicule ; la dégradation intentionnelle de la voie publique…
Ben Souleyman















