Le Forum Africain des dirigeants et cadres d’entreprises, investisseurs ou potentiels investisseurs(CIAN 2021) s’est tenu jeudi en ligne. Le Togo y a été représenté par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence. Sandra Ablamba Johnson a expliqué aux participants les mécanismes mis en place au Togo pour la résilience économique en cette période de crise sanitaire.
Le Togo est convaincu du dynamisme du secteur privé sur le continent. Cette vision explique les actions menées par les autorités togolaises, afin de permettre à ce secteur de jouer pleinement son rôle dans l’économie togolaise.
Les grandes lignes de la politique togolaise sont décortiquées par la ministre, Secrétaire général de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson au CIAN 2021. Dans un contexte sanitaire chaotique de par le monde, le Togo a pris la mesure de la situation. Le Chef de l’Etat a mis en place un comité de crise présidé par lui-même. Et la ministre de rappeler donc « la gestion efficace », avec pour entre autres conséquences positives, la résilience économique.
Avec une prévision 2021 de 4,7% de taux de croissance, les autorités togolaises comptent sur « les réformes audacieuses pour l’amélioration du climat des affaires », a souligné Sandra Ablamba Johnson. « L’expérience togolaise, celle d’un pays entreprenant et agile » s’est traduite avec un partenariat entre le gouvernement et le secteur privé. Ce dernier a su être au rendez-vous. Ce qui permet d’accélérer la transformation structurelle du pays.
La Secrétaire générale de Présidence, et présidente du Comité de pilotage de la Cellule Climat des Affaires (CCA) est ainsi revenu sur les grands projets de la transformation de l’Etat comme la digitalisation des services publics. Cette dynamique entraîne aussi le secteur privé. Les guichets uniques dont celui du foncier, la prochaine création d’un Registre social unique (RSU) et l’identification biométrique en préparation… ces signaux d’un Etat en perpétuel réforme ont donc été partagés avec les chefs d’entreprises au CIAN 2021.
Ces différentes réformes, avec un engagement accru pour le social a permis au pays d’annoncer un fonds de solidarité de 400 milliards de FCFa au début de la pandémie. Soit, 10% du PIB que le Togo voudrait consacrer à la lutte contre la pandémie, à la relance économie et à la poursuite des grands chantiers de restructuration que la Covid-19 aura lourdement perturbé.
Ben Souleyman