« Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », tel est le thème retenu pour la célébration de la journée internationale des droits de la femme à l’échelle mondiale. Pour contribuer à cette réflexion susceptible d’assurer la transparence et l’intégrité de l’investissement en faveur des femmes, la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a organisé, ce 07 mars 2024 à Lomé, une conférence-débat en prélude aux manifestations prévues pour le 8 mars 2024.
La Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées célèbre pour la troisième fois consécutive, aux côtés des femmes togolaises, l’édition 2024 de la journée du 8 mars ; avec un regard satisfaisant sur les réformes tendant à promouvoir et à renforcer les droits des femmes. L’objectif général de cette conférence-débat de la HAPLUCIA est de contribuer à la promotion de la transparence dans le processus de renforcement de l’inclusion financière et de la participation des femmes à la vie publique et politique, comme le précise si bien le thème national retenu à cet effet : « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la représentation des femmes à la vie publique et politique ».
Selon le président de la HAPLUCIA, Aba Kimelabalou « ce thème vise à mettre en lumière et à consolider les efforts consentis en faveur de l’inclusion et de l’autonomisation des femmes et de leur participation à la vie publique et politique .» Les femmes sont les plus vulnérables et les premières victimes des actes de corruption et d’infractions assimilées. Cet atelier permettra « de renforcer notre compréhension sur la contribution de la femme à la lutte contre la corruption, mais aussi de proposer des actions novatrices pour prévenir et lutter contre le phénomène de la corruption dans notre pays », a ajouté le président de la Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées HAPLUCIA.
L’une des communications de la rencontre a porté sur la « contribution de la femme togolaise à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption.» Il s’agissait pour la communicante Ashira Aissah-Assih de mettre l’accent sur le rôle prépondérant de la femme dans la lutte contre la corruption. « La Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC) en son article 13 dit que pour lutter contre la corruption il faut bien sûr la répression mais aussi la prévention. Et les femmes sont les premières personnes qui peuvent participer à la prévention, tout d’abord par l’éducation des enfants, et leurs rôles dans la communauté pour éviter la corruption car elles doivent donner de très bons exemples », a insisté la communicatrice.
Rappelons que La journée du 08 mars a été instaurée par les Nations Unies comme Journée internationale des droits de la femme, invitant par là tous les pays à la célébrer jusqu’à ce que l’égalité entre les hommes et les femmes soit atteinte. Cette journée est donc un hommage rendu à toutes les femmes de l’histoire qui se sont engagées pour que la voix des femmes soit entendue partout.
Sylvie OUEDRAOGO